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Titoubrun et les CroCrodiles ...
16 mars 2015

Jour 12 : en route vers Solvanes (sud peninsule de Trollaskagi)

Autant vous l'avouer maintenant, mais je pense que vous avez compris, on a un peu eu la lose pendant ces vacances côté météo. Un poil frustrant tout de même. Ce voyage fut inoubliable, on s'est vraiment régalé, je vis encore au rythme des infos quotidiennes de l'Islande (et toute la famille avec moi, comptez sur moi), mais il y a deux ou trois jours où on s'est retrouvé particulièrement heureux d'avoir 1/bon caractère 2/d'avoir appris à voir le bon côté des choses 3/d'avoir toujours un plan B, voire C, sous le coude. Ce qui revient au même on est d'accord

Donc, aujourd'hui, au programme, encore pas mal de route, avec comme objectif pour la journée : visite de la superbe péninsule de Trollaskagi, tout au nord de l'Islande. Paysages à couper le souffle, la mer, la montagne partiellement enneigée, des couleurs magnifiques, des petits ports de pêche engoncés dans leur fjord ... que de promesses.

On commence par emmener les enfants à Godafoss, la cascade des dieux, très belle et liée à l'histoire de l'Islande. Salvateur guide à l'appui, séance culturelle et admiration, Godafoss ne brille pas de mille feux sous le soleil, mais c'est déjà joli.

DSCN1336Godafoss, balade super express juste pour avoir la vue. Je pense que l'on peut randonner autour, curieusement, on n'aura pas pris cette humide option, mais je suis certaine que ça en vaut la peine.

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DSCN1346-001On passe le long d'Akureiri, trop gros, on zappe : les villes, finalement, ce n'est pas ce qui nous plaît en voyage, et pour les comprendre, il faut y vivre, alors tant pis, on passe devant. Un peu plus loin, on grimpe dans la péninsule de Trollaskagi, pour arriver à Siglufjordur, ancienne capitale de la pêche au hareng, pour le déjeuner. Sur le papier, super bon plan : on peut même pique-niquer en marchant. Sauf que.

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Et encore, là, on voit bien... Ce sera donc Plan B : aux grands maux les grands remèdes, direction le musée du hareng ! On est au TOP ! Tout le monde est mort de rire à l'annonce du programme de l'après midi, mais le Lonely est dithyrambique.

Effectivement, il est passionnant, ce musée. Il n'a pas démérité ses prix européens : on y apprend beaucoup choses grâce aux petits films diffusés en boucle dans la première pièce sur la vie à Siglufjordur devant lesquels pionce consciencieusement un groupe d'américains quelques décennies plus tôt, témoin d'une économie florissante grâce à la pêche au hareng, puis sur le pourquoi du comment de la disparition progressive de ses industries, et avec elle de l'assoupissement de cette jolie petite ville au bout du monde. Plus haut, on retrouve des pièces à vivre reconstituées "comme si on y était", avant de passer dans deux autres bâtiments : une usine puis un port reconstitués pièce par pièce, bateau par bateau. C'est génial. On prend notre temps pour cette visite, et cela en vaut largement la peine. On ressort de là vers 17h, sans regret, le temps étant toujours aussi engageant en sortant !

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DSCN1360 Welcome in Siglufjordur !

Après cette visite aussi intéressante qu'inattendue, il nous reste encore 2 heures de route pour rejoindre notre hébergement pour la nuit du côté de Vahrmalid. On est alors tout près du paradis des chevaux islandais, les filles, qui n'ont pas échappé à la folie passion cheval poney, sont aux anges... On passe la nuit à Solvanes, un hébergement à la ferme tenu par une famille charmante. L'espace "sleeping bag" est simple mais correct, et rempli de jouets pour les enfants (ravis de pouvoir faire une pause playmobil/lego, enfin !), il y a une douche commune, une petite cuisine et une immense tente à côté d'un barbecue. On partage cette maison avec 1 jeune couple de français qui se sont décidés à partir 15 jours plus tôt seulement (alors que là, clairement, je suis super à la bourre pour réserver les vacances d'été à 5 en Italie...) et une autre famille française également. Impossible de partager le repas tous ensemble tant la cuisine est petite mais la tente est vraiment 3 pas sous la pluie glaciale trop loin de la maison. La famille qui revient d'une rando avec objectif bain chaud naturel est courageuse, mais frigorifiée.

On croise les doigts pour que demain soit un autre jour sur le baromètre...

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