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Titoubrun et les CroCrodiles ...
2 février 2016

Jour #2 en Italie : Pise et Lucques

Aujourd’hui au programme : Lucques et Pise, à une centaine de kilomètres de Beverino. On a hâte de découvrir les villes italiennes dans toute leur douceur de vivre et leur patrimoine artistique et historique.  Pas la peine de présenter Pise. Lucques est une petite bourgade qui regorge de trésors, a priori très agréable et ceinte de remparts sur lesquels on peut se promener. J’avais prévu d’y passer une journée, mais papa Titoubrun est toujours un peu pressé alors on s’adapte, on fait du 2 en un et finalement, ça laisse juste le petit goût de trop peu qu’il faut pour garder des fabuleux souvenirs.

On arrive à Lucques vers 11h, parking pas loin de la gare sur les conseils du Routard, et on traverse les remparts pour arriver directement ou presque sur la place du Duomo (que l’on visite, et c’est un choc pour moi, car je n’imaginais pas si chargé l’art religieux italien ! des tableaux, des fresques, des sculptures par-tout !). La voûte du chœur, peinte, est magnifique cependant. Mais le plus beau, à mes yeux, reste la façade de la cathédrale de style roman pisan, bicolore. J’ai peine à croire que cet édifice date du XIe siècle, qu’il a 1000 ans dans les jambes. S’en suit une longue balade dans cette (très jolie) ville. De place en église, difficile de ne pas faire de l’œil aussi aux nombreux magasins de chaussures made in Italy (rhhhaaa lovely). Plusieurs églises dont la surprenante chiesa di San Michelle est fermée. On ne monte pas en haut de la tour, parce qu’on n’y pense même pas (regret : il parait que l’on peut y chasser un fantôme !!!), et on atterrit pour le déjeuner à la Tratoria di Leo,  jolie petite terrasse dans une petite rue étroite. On y mange pas mal, pas fou mais pas mal du tout !

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Direction Pise dans la foulée, où l’on arrive vers 15.00. On se gare sur un grand parking gratuit à 10mn du centre ville sur la via Pietrasantina (il n’est pas bien indiqué, il se devine au nombre de places et de voitures garées au même endroit. Il y a quelques boutiques, des toilettes, un petit point infos et un gros arrêt de bus au milieu du parking. Au point Info justement, on nous encourage fortement à rapprocher notre voiture des boutiques si l’on ne veut pas prendre de risques : welcome ;-). On préfère marcher 10mn plutôt que d’attendre la navette et nous voici piazza dei miracoli. Et c’est magnifique. Emouvant même. Enfin en tous cas, on a adoré. On prend des billets pour le batistère et le duomo (inclus) Charles étant trop petit pour monter en haut de la tour (pour laquelle il n’y a même pas trop de queue…). Bon en même temps les escaliers, on en a eu notre dose pour un moment ! Le Baptistère est bien plus beau et intriguant de l’extérieur qu’il n’a d’intérêt à l’intérieur. Finalement son seul intérêt est que l’on n’a pas à aller chercher un billet à heure fixe pour la visite du Duomo qui, lui, est superbe. Quand j’étais petite, je rêvais de voir la Tour de Pise en vrai, eh bien elle ne m’a pas déçue. En fait c’est magique, on ne se lasse pas de la photographier, comme si ça l’aidait à se sauver de son destin inexorable en la fixant sur une image…

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Une fois passé l’émerveillement et épuisé l’index droit sur l’appareil photo, on part découvrir Pise, la patrie de notre adorable hôtesse à l’Angio Nel Ceré. Dans je ne sais plus quel guide, ils écrivent que Pise leur fait penser à Toulouse. Y’a de ça. C’est beau, c’est vivant, c’est plein de mouvement sympa, plein de quartiers différents d’une rue à l’autre, l’Arno coule au milieu, et même si on en avait vraiment plein les pattes au bout du Corso Italia (on en a zappé la fresque de Keith Harring et l’expo  Toulouse Lautrec au Palazzo Blu), on a envie de s’y perdre, de s’asseoir en terrasse et de regarder la vie qui passe, de savourer les bruits de la ville. Vraiment une belle après-midi.

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Le soir, on décide de dîner sur place en suivant les bons conseils de Maria F. et on dîne pas très loin de la Tour, dans une grande rue passante et assez prisée pour attirer les vendeurs de trucs phosphorescents en tous genres, dans une petite Osteria (Osteria in domo) qui sert de la cuisine à base de produits locaux, option slow food à des prix super raisonnables. On ne se serait jamais arrêté si on n’avait pas eu le tuyau : lucky us. Tout est bon.

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