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Titoubrun et les CroCrodiles ...
8 février 2016

Jour #7 en Italie : Florence

La campagne est dans la brume ce matin, mais après quelques hésitations, on part tout de même à Florence. Florence, où il va faire très très chaud la semaine prochaine, il faut donc profiter de cette journée à 32°C seulement. J’ai du mal à croire que nous allons vraiment visiter Florence ! A la fac, j’avais réussi à prendre une option histoire de l’art. Au programme de cette année-là, il y avait le quattrocento et le cinquecento italien. J’en garde un souvenir émerveillé et passionné, même si depuis j’ai oublié pas mal du contenu des cours… mais monter dans la coupole de Brunelleschi ! C’est presque inimaginable !

On se gare au parking de la Porta al Prato. Un peu loin du centre à pied (20 bonnes minutes) mais si on ne veut pas marcher, il y a une ligne de tramway au pied qui vous emmène à la gare. Et au pire il y a Santa Maria Novella sur le chemin, ainsi que la jolie et très ancienne pharmacie des Médicis. A pied, pour une première fois dans Florence, cela nous permet aussi de prendre un peu la température de la ville, de sentir le calme du dimanche matin, vous savez, quand le temps semble s’être arrêté, que les boutiques sont fermées, mais qu’on entend quand même le murmure d’une activité qui s’ébroue vers … allez… 11.00… une balayeuse automatique, une sirène, le bruit des cuillères contre les tasses en terrasse et en l’occurrence toutes ces nationalités venues admirer les merveilles qui jalonnent cette ville extraordinaire.

Je ne pensais pas être aussi émue en débouchant sur la place du Duomo. Je ne suis pas prête d’oublier cet instant. Comment prendre ce duomo en photo pour rendre hommage à toute sa beauté. Tant de travail, tant de cœur et de surpassement de soi pour louer Dieu. Tant de beauté. 1 point pour l’Homme. Et pour nos âmes. Comment on disait le matin même avec Claire ? « Tout art est parfaitement inutile, donc, indispensable » (ouais, on a de super discussions au petit dej chez les Titoubrun) … l’illustration tombe à point nommé.

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A Florence, comme dans beaucoup d’autres villes d’Italie, on achète un billet groupé pour visiter plusieurs sites. Celui qui permet de visiter le Duomo permet de visiter la coupole, le baptistère, le campanile de Giotto, et le musée du Trésor de la Cathédrale (fermé jusqu’en novembre). 10€ le billet, gratuit pour les enfants et utilisable 24h. Si on a pris la Firenze card, elle vaut pour coupe file, au moins à la coupole. Tout n’ouvre qu’à 13.00 le dimanche. On attaque la queue avec bonne volonté (et à l’ombre !) pour monter à la coupole à 12.45. On se trouve bien loin dans la queue. On envisage déjà 3 bonnes heures de patience. Laurent va chercher des pizzas… qu’on mangera en vitesse après avoir laissé passer plein de monde tellement la queue avance vite ! A peine 30mn si on … n’avait pas pensé à déjeuner en poireautant ! Et donc on monte. On monte en passant par les arrêtes de la coupole, on monte par des escaliers minuscules… Malgré la foule on a le sentiment de pénétrer un secret bien gardé et de faire un saut dans le temps. En fermant les yeux, avec quelques images en tête, on pourrait presque imaginer que l’on redescend dans la Florence du Moyen Âge (qui ne fait pourtant pas  particulièrement rêver !!!!). En haut, Papa Titoubrun n’est pas particulièrement à l’aise… c’est qu’elle est très haute cette coupole. La vue sur Florence d’ici est magnifique… et on a tout le temps d’en profiter car on avance au pas :D.

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Une fois redescendus, on visite le Duomo, très beau et presque étonnamment sobre (enfin, tout est relatif…) après l’extérieur si flamboyant et l’émotion de la coupole.On grimpe ensuite tout en haut du campanile et les enfants font le compte des marches montées et descendues dans la journée : 463x2 + 495x2 = jolie performance, courbatures en vue, tout en se disant que ce n’est RIEN par rapport à tout ce que l’on a pu grimper dans les Cinque Terre quelques jours auparavant ! La vue du Campanile a l’avantage… d’offrir une très belle vue sur le Duomo. Si la montée n’est pas extraordinaire, car l’intérieur du campanile n’a rien d’intéressant, elle vaut de l’or pour cette raison.

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Il est déjà 16.30, je trouve que l’on s’est plutôt pas mal débrouillé côté attente. On décide, erreur monumentale, de ne pas aller voir le baptistère pour avoir un peu de temps pour flaner dans la ville. D’ores et déjà, on a laissé tomber la fin du programme (musée Galilée, Leonard de Vinci, Couvent San Marco, Palazzio Vecchio). Aux détours de notre balade, on tombe sur le musée des Offices, la place du forum, le Palazzo Vecchio et son formidable staff de renseignements (au passage, j’ai eu beau chercher avant de partir des jeux dans Florence pour les enfants, je n’ai rien trouvé. Or, on peut retirer au palazzo Vecchio un petit sac à dos bourré de jeux pour les plus petits et qui permet de découvrir Florence de manière ludique). Il y a aussi des visites guidées en français avec découverte des passages secrets et en costume d’époque pour les enfants. Mais pas de chance les guides français sont en vacances !

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On file ensuite vers le Ponte Vecchio, qui me fait rêver depuis que j’ai vu pour Chambre avec vue et lu avec Vue sur l’Arno. Certes, je me doute bien que bondé de vendeurs de Vuitton contrefaits, cela perd de son charme. Effectivement. Point de reflets magiques dans l’Arno, on joue des coudes, et on traverse vite fait le pont avant de frôler l’Oltrarno et repartir vers Santa Croce via un autre pont. Pas de chance, Santa Croce est fermée (fermeture 17.30, et il est 18.30 bien tapées !) on va donc faire quelques courses pour le diner avant de repartatir bon an mal an et chargés comme des bourriques vers le parking qui est à plus de 2km ! Bilan, en plus de toutes ces merveilles artistiques, Florence est une ville dont a le sentiment, simple visiteur d’un jour, de pouvoir palper l’âme. Malgré les flots de touristes, on sent la vie qui bat, on voit des habitudes, il y a quelque chose qui se dégage et que l’on perçoit. Cela m’avait fait le même effet à Venise, bien moins à Lisbonne et à Porto où j'avais eu le sentiment que la ville s’était vidée pour ne laisser la place qu'à toutes les nationalités de touristes.

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